Le sirop d’érable, une tradition bien vivante à Saint-Quentin et Kedgwick

Au printemps, lorsque la neige commence à fondre et que les journées se réchauffent tout en gardant des nuits froides, une magie particulière opère dans le nord du Nouveau-Brunswick: c’est le début de la saison des sucres.

Saviez-vous que Saint-Quentin est surnommée la capitale de l’érable de l’Atlantique? Ce n’est pas seulement un titre: c’est une réalité vécue par la communauté. Des dizaines d’érablières familiales, souvent transmises de génération en génération, récoltent avec soin l’eau d’érable pour en faire un sirop doré, symbole du savoir-faire local.

Kedgwick, tout près, partage aussi cette richesse naturelle. Là-bas aussi, les familles se mobilisent chaque printemps pour entretenir les érables, faire bouillir la sève et offrir à leurs proches - et aux visiteurs - une expérience authentique.

Une visite dans une érablière, c’est bien plus qu’une sortie:

C’est sentir l’odeur sucrée de la vapeur chaude, marcher entre les érables reliés par des tuyaux bleus, observer les chaudières bouillir, goûter le sirop chaud tout juste préparé, et partager un moment chaleureux autour de la cabane à sucre.

Pour beaucoup d’Acadiens et d’habitants du nord, cette tradition fait partie de l’identité. Elle reflète notre lien à la terre, à la nature, et à la transmission des savoirs.

Et vous, avez-vous déjà assisté à la fabrication du sirop d’érable?

Connaissiez-vous le rôle important de notre région dans cette tradition canadienne? Racontez-nous votre expérience ou vos premières impressions!

Parce qu’ici, on ne fait pas que savourer le sirop d’érable - on le vit.